L'immersif Parc marin de la Côte Bleue
Immersion et récits artificiels
Les récifs de protection constituent des obstacles au chalutage (filet remorqué sur le fond) dans la bande côtière où cette technique est interdite contrairement aux filets calés. Ainsi, plus de 300 de ces récifs permettent de protéger les fonds les plus fragiles comme les herbiers de Posidonie et les roches coralligène.
Les études réalisées sur la Côte Bleue ont largement contribué à la mise en évidence d'un ensemble de phénomènes communément nommés "effet réserve".
→ Accroissement du nombre d'espèces
→ Augmentation du nombre et de la taille des poissons
→ Régularité de présence d'espèces recherchées tel que : corb, daurade, denti, loup, mérou....
→ Recolonisation des sites peu profonds et exportation vers les zones périphériques
Quatre sortes d'habitats composent les fonds marins de la Côte Bleue.
L'HERBIER DE POSIDONIES, c'est le paysage le plus fréquent de la Méditerranée. La surface de l'herbier représente environ 1050 ha sur la Côte Bleue. Les grandes tiges vertes de la posidonie abritent de nombreuses espèces comme la grande nacre. La posidonie est un élément important de la vie sous-marine méditerranéenne, c'est pourquoi elle est protégée.
LE CORALLIGENE, sous son aspect minéral, est formé d'un ensemble d'algues calcifiées formant au fil des années une succession de strates. De nombreux animaux y vivent, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, comme la gorgone.
LES ZONES SABLEUSES, qui malgré les apparences, abritent également une multitude d'espèces, même s'il n'ait pas toujours facile de les voir du fait de leur couleur semblable à celle du fond ou parce qu'elles vivent enfouies dans le sable ou ne laissent dépasser qu'une partie de leur corps. Mais en cherchant bien, vous pourrez rencontrer une sole, un gobie ou une ophiure…
LES ZONES ROCHEUSES, sont très diversifiées (tombants, dalles, grottes) et sont le support d'une intense vie fixée, et le lieu privilégié de vie de nombreux animaux.