Tout savoir sur les espèces protégées de la méditerranée
Tout en promenant, vous trouverez des informations sur la géologie, l'archéologie, l'histoire,
les activités humaines, la faune et la flore présentées sous la forme de panneaux didactiques.
Les espèces référencées
• Les mammifères terrestres
la belette, le renard roux, l'écureuil roux
• Les insectes et les reptiles
la magicienne dentelée, le phasme. Le lézard ocellé, le lézard vert, le seps,
la couleuvre de Montpellier, la couleuvre à échelons
• Les cétacés
le rorqual commun, le cachalot, le globicéphale noir
• Les oiseaux marins
le goéland leucophée, le grèbe à cou noir, le fou de Bassan, la mouette rieuse
• La roselière
• Les bivalves
• L'herbier de posidonie
• Les fonds marins de la Côte Bleue
La cérianthe, la sole, l'holothurie, la grande nacre, la saupe, l'hippocampe, le poulpe, la murène, la rascasse
Géologie et archéologie
• Les blocs de calcaire karstifié
• Les fossiles et les vasques
• La carrière de Baou Tailla
• La carrière de Beaumaderie
Le gisement de la carrière de la Beaumaderie est l'un des sites littoraux exploités par Marseille depuis l'antiquité, pour la construction des principaux monuments de la ville phocéenne. D'autres gisements situés dans l'immédiat arrière-pays font aussi l'objet d'une exploitation, jusqu'à la période médiévale et moderne. Les profondes ornières qui partent en direction de carrières situées dans l'intérieur des terres, témoignent de l'intensité du transport des pierres ramenées jusqu'au littoral pour leur embarquement.
Spectaculaire par son étendue, le plancher d'extraction de la Beaumaderie montre un quadrillage qui laisse entrevoir l'organisation du chantier. Des axes d'orientation différents selon les secteurs d'extraction révèlent l'activité simultanée de plusieurs équipes qui opèrent indépendamment les unes des autres.
Un peu d'histoire ...
• Le mur de la méditerranée - voir
• Les épaves de navires - voir
- Pour la période grecque, trois navires des Ve et IVe s. avant J.-C. sont connus : les épaves dites de Sausset à l'îlot d'Aragnon, de Bonnieu 3 au large des Laurons et de Carro. Elles transportaient des cargaisons d'amphores vinaires et de vaisselles marseillaises, qui rendent compte de cette période d'expansion commerciale et économique de Marseille.
- Pour l'antiquité, pas moins de huit épaves, datées du IIIe - IVe s. après J.-C., ont coulé dans l'anse des Laurons, qui abritait alors un vaste complexe portuaire.
• La croix de Carro - voir
• Le port de Carro
• Le sémaphore - voir
• Le phare de La Couronne
Au Moyen-Age, des systèmes de surveillance nommés "pharots" longeaient nos côtes afin de signaler les dangers mais aussi pour positionner les caps et les pointes. Ce système permettait de signaler la présence de pirates d'Antibes à La Couronne en moins de 30 minutes grâce à l'allumage de deux feux de bois.
Le phare actuel fut édifié en 1960, en remplacement de l'ancien qui datait de 1857.
• Les villages gaulois
Découvert en 1955, l'habitat côtier de l'Arquet a été exploré jusqu'en 1961 par Charles Lagrand, dans la partie sud-ouest de la pointe. Le village gaulois est protégé par des falaises surplombant la mer côté sud et défendu au nord par une fortification qui barre l'accès au site. L'occupation de cet habitat s'échelonne du début du VIème siècle à la fin du IVème siècle avant J.-C. L'organisation des habitations témoigne d'un urbanisme structuré, composé d'ilots longilignes desservis par deux rues. Au nombre de 35 à 40, les maisons sont à pièce unique, de plan quadrangulaire et occupent chacune 9 à 16 m² de superficie. A la fin du IVème siècle avant J.-C., le village est incendié et détruit, probablement suite une attaque militaire des Grecs de Marseille. Son abandon permit sans doute l'ouverture des premières carrières littorales au bénéfice de la grande cité.
Le village gaulois des Tamaris est implanté sur ce site au début du VIème siècle avant J.-C. L'installation côtière permet à la population locale de profiter des ressources vivrières de la mer et de l'intérieur des terres, mais également de commerce maritime grec et étrusque. Les recherches menées depuis 1997 mettent en évidence une agglomération vaste près de 1.5 ha protégée du sud par des falaises et défendue au nord par deux lignes de fortification qui la scindent en deux parties. Succédant à des maisons de bois et de torchis, le village bâti en dur qui se développe dès le premier quart du IVème siècle avant J.-C. montre l'agencement d'habitations aux formes variées, organisées le long d'axes de circulation : maisons à pièce unique isolées les unes des autres ou regroupées en ilots / maisons à plusieurs pièces, en enfilade, ou dotées d'une cour vestibule.
• Les chapelles de Sainte-Croix
- La nouvelle chapelle (XVIIème siècle) a subi pendant de nombreuses années des dommages et des transformations. On ignore la raison qui poussa le clergé à délaisser l'antique chapelle pour en construire une nouvelle. Quatre colonnes de l'ancienne chapelle ont pris place dans le nouveau sanctuaire, elles font le lien entre les deux lieux saints.